Devenir pilote : Le commandant de bord Nicolas Tenoux nous donne les clés !
Info datée du 24-10-2023
Bonjour Nicolas Tenoux,
Genius Tour : Je vous remercie tout d’abord d’avoir bien voulu répondre à nos questions pour nos lecteurs.
Depuis combien de temps ĂŞtes-vous pilote ?
Nicolas Tenouxx : Mon premier vol sur mon carnet de vol remonte à mars 1998, l’année de mes 15 ans! J’ai commencé très tôt à pendre des cours de pilotage. J’ai été breveté Pilote Privé (PPL/A) en juillet 2002, juste après le Baccalauréat. S’agissant de la partie professionnelle, je suis Pilote commercial (CPL/A) depuis septembre 2011 et Pilote de ligne complet (ATPL/A) depuis janvier 2017.
GT : Quelles études avez-vous suivies pour réaliser votre passion ?
NT : Après un Bac Scientifique et l’obtention d’un DEUG STPI, j’ai réalisé des études d’ingénieur en aéronautique à l’IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées) et à l’ENAC (Ecole nationale de l’aviation civile). A l’issue j’ai travaillé un an comme Responsable de la Qualité chez Dassault Falcon Service. En septembre 2009 j’ai intégré l’école de pilotage CAE Sabena Flight Academy à Bruxelles. J’ai été diplômé en octobre 2011.
Par la suite, au cours de ma carrière de pilote j’ai complété ma formation avec l’obtention d’un Executive Master of Science en innovation et entrepreneuriat à HEC Paris.
GT : Y-at-il d’autres voies possibles pour atteindre ce but ?
NT : Oui bien entendu. On a coutume de dire qu’il y a autant de parcours que de pilotes dans les cockpits. C’est une source de richesse. En fait il y a quatre voies possibles pour devenir Pilote de ligne : la filière des Cadets Air France, la filières EPL ENAC, la filière école privée et la filière militaire avec une reconversion ensuite.
GT : Est-ce que quelqu’un qui a des lunettes peut devenir pilote ?
NT : Pour un pilote civil oui c’est autorisé depuis les premières normes médicales européennes de 1999. On doit toujours avoir à portée de mains dans le cockpit une paire de lunettes de secours.
GT : A quoi est due cette croyance que ceux qui n’ont pas une vue parfaite ne peuvent pas atteindre ce Graal, le métier de pilote ?
NT : La vue doit être effectivement très bonne, mais les verres correcteurs sont autorisés. Les normes médicales complètent sont détaillées dans le règlement EASA Part MED.
GT : Pourquoi avez-vous voulu devenir pilote ?
NT : Cela doit être génétique, mon grand père paternel était un passionné d’aviation qui a fait toute sa carrière chez Dassault Aviation. Plus sérieusement de nombreuses choses m’attiraient dans ce métier : voler (accès à la troisième dimension), piloter une machine complexe, le travail en équipe, la diversité, voyager et découvrir de nouveaux horizons.
GT : Vous avez piloté et pilotez aujourd’hui quels types d’avions ?
NT : Aujourd’hui je pilote des Airbus A320. Par le passé j’ai piloté des Cessna Citation Jet et des Boeing 787.
GT : Vous avez plusieurs activités autour de votre passion de l’aviation. Quelles sont-elles, et pourquoi avez-vous ces activités ?
NT : En dehors de mon activité de Pilote, ma deuxième grosse activité est Directeur du développement pour Jet Solidaire. Jet Solidaire est une entreprise sociale de location d’avions d’affaires et d’hélicoptères. Elle propose à ses clients de choisir les appareils les moins polluants, de compenser leurs émissions de CO2 et de s’associer librement à des projets venant en aide aux plus fragiles. Jet Solidaire organise également des vols solidaires pour encourager la réinsertion sociale de personnes aux parcours de vie difficiles. Egalement, je réalise des activités de Consultant et de Coach.
GT : Parlons un peu de votre chaine Youtube (accessible en cliquant sur ce lien hypertexte.) Vous avez des vidéos formidables. Quels sont vos objectifs avec cette chaine ?
NT : Mon objectif n’est pas du tout quantitatif mais qualitatif. Mon souhait est d’aider les jeunes qui veulent accéder aux métiers de l’air et de l’espace. Pilote de ligne bien sûr mais pas seulement: Ingénieur aéronautique, Pilote de chasse, Astronaute, Technicien, Hôtesse de l’air, Steward, etc. Un jeune qui regarde ma chaine doit pouvoir trouver un premier axe vers un orientation scolaire.
GT : Nous vous remercions beaucoup pour votre temps et pour vos réponses. Bon vol Nicolas !
NT : Merci à vous pour l’intérêt que vous portez à mon parcours. Ne pas hésiter à consulter mon site Internet, ma chaine YouTube ou mon livre ("6 mois dans la vie d’un Pilote de ligne: Les secrets du quotidien" disponible sur Amazon en cliquant ici) pour de plus amples renseignements.
Genius Tour : Je vous remercie tout d’abord d’avoir bien voulu répondre à nos questions pour nos lecteurs.
Depuis combien de temps ĂŞtes-vous pilote ?
Nicolas Tenouxx : Mon premier vol sur mon carnet de vol remonte à mars 1998, l’année de mes 15 ans! J’ai commencé très tôt à pendre des cours de pilotage. J’ai été breveté Pilote Privé (PPL/A) en juillet 2002, juste après le Baccalauréat. S’agissant de la partie professionnelle, je suis Pilote commercial (CPL/A) depuis septembre 2011 et Pilote de ligne complet (ATPL/A) depuis janvier 2017.
GT : Quelles études avez-vous suivies pour réaliser votre passion ?
NT : Après un Bac Scientifique et l’obtention d’un DEUG STPI, j’ai réalisé des études d’ingénieur en aéronautique à l’IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées) et à l’ENAC (Ecole nationale de l’aviation civile). A l’issue j’ai travaillé un an comme Responsable de la Qualité chez Dassault Falcon Service. En septembre 2009 j’ai intégré l’école de pilotage CAE Sabena Flight Academy à Bruxelles. J’ai été diplômé en octobre 2011.
Par la suite, au cours de ma carrière de pilote j’ai complété ma formation avec l’obtention d’un Executive Master of Science en innovation et entrepreneuriat à HEC Paris.
GT : Y-at-il d’autres voies possibles pour atteindre ce but ?
NT : Oui bien entendu. On a coutume de dire qu’il y a autant de parcours que de pilotes dans les cockpits. C’est une source de richesse. En fait il y a quatre voies possibles pour devenir Pilote de ligne : la filière des Cadets Air France, la filières EPL ENAC, la filière école privée et la filière militaire avec une reconversion ensuite.
GT : Est-ce que quelqu’un qui a des lunettes peut devenir pilote ?
NT : Pour un pilote civil oui c’est autorisé depuis les premières normes médicales européennes de 1999. On doit toujours avoir à portée de mains dans le cockpit une paire de lunettes de secours.
GT : A quoi est due cette croyance que ceux qui n’ont pas une vue parfaite ne peuvent pas atteindre ce Graal, le métier de pilote ?
NT : La vue doit être effectivement très bonne, mais les verres correcteurs sont autorisés. Les normes médicales complètent sont détaillées dans le règlement EASA Part MED.
GT : Pourquoi avez-vous voulu devenir pilote ?
NT : Cela doit être génétique, mon grand père paternel était un passionné d’aviation qui a fait toute sa carrière chez Dassault Aviation. Plus sérieusement de nombreuses choses m’attiraient dans ce métier : voler (accès à la troisième dimension), piloter une machine complexe, le travail en équipe, la diversité, voyager et découvrir de nouveaux horizons.
GT : Vous avez piloté et pilotez aujourd’hui quels types d’avions ?
NT : Aujourd’hui je pilote des Airbus A320. Par le passé j’ai piloté des Cessna Citation Jet et des Boeing 787.
GT : Vous avez plusieurs activités autour de votre passion de l’aviation. Quelles sont-elles, et pourquoi avez-vous ces activités ?
NT : En dehors de mon activité de Pilote, ma deuxième grosse activité est Directeur du développement pour Jet Solidaire. Jet Solidaire est une entreprise sociale de location d’avions d’affaires et d’hélicoptères. Elle propose à ses clients de choisir les appareils les moins polluants, de compenser leurs émissions de CO2 et de s’associer librement à des projets venant en aide aux plus fragiles. Jet Solidaire organise également des vols solidaires pour encourager la réinsertion sociale de personnes aux parcours de vie difficiles. Egalement, je réalise des activités de Consultant et de Coach.
GT : Parlons un peu de votre chaine Youtube (accessible en cliquant sur ce lien hypertexte.) Vous avez des vidéos formidables. Quels sont vos objectifs avec cette chaine ?
NT : Mon objectif n’est pas du tout quantitatif mais qualitatif. Mon souhait est d’aider les jeunes qui veulent accéder aux métiers de l’air et de l’espace. Pilote de ligne bien sûr mais pas seulement: Ingénieur aéronautique, Pilote de chasse, Astronaute, Technicien, Hôtesse de l’air, Steward, etc. Un jeune qui regarde ma chaine doit pouvoir trouver un premier axe vers un orientation scolaire.
GT : Nous vous remercions beaucoup pour votre temps et pour vos réponses. Bon vol Nicolas !
NT : Merci à vous pour l’intérêt que vous portez à mon parcours. Ne pas hésiter à consulter mon site Internet, ma chaine YouTube ou mon livre ("6 mois dans la vie d’un Pilote de ligne: Les secrets du quotidien" disponible sur Amazon en cliquant ici) pour de plus amples renseignements.
